10/09/2020
Mots d'ordre 27 septembre 2020

Trois OUI et un NON   

Le comité directeur de l’UDC Jura bernois a donné les mots d’ordre suivants pour les votations du 27 septembre 2020.

Oui à la loi sur la chasse afin de remettre au goût du jour une loi qui date de plus de 30 ans. Enormément de nouvelles protections sont prévues et les quelques ajustements faits par rapport aux possibilités de tirs de régulation sur certaines espèces ne les mettent en aucune façon en danger. Dans un pays aussi densément peuplé que la Suisse, avec une agriculture de montagne qui est indispensable pour la qualité du paysage et la production de viande locale avec un excellent bilan environnemental, la régulation de la faune sauvage est essentielle. La loi sur la chasse garantit un équilibre sain entre la faune et la civilisation humaine.

Oui à l’acquisition de nouveaux avions de combat. L’armée Suisse défend la neutralité de notre pays et doit rester crédible. Sans avions de combat, cette crédibilité sera littéralement décapitée car la souveraineté aérienne est la pièce maîtresse du dispositif. Compter sur les autres pays en cas de conflit est illusoire. Il suffit de voir ce qui s’est passé lorsque le monde entier cherchait de simples masques de protection ce printemps. La règle du chacun pour soi a immédiatement repris le dessus et des pays « amis » comme l’Allemagne n’ont pas hésité à bloquer des cargaisons à destination de la Suisse, au mépris de tous les accords internationaux.

Non au congé paternité afin de ne pas étendre sans arrêt les prestations sociales. Si la nécessité d’établir un lien fort entre père et enfant n’est pas contestée, la possibilité de prendre des vacances est déjà donnée aujourd’hui. Une naissance est un événement heureux qui mérite d’investir du temps libre, ce n’est pas un événement pénible qui doit faire l’objet d’une compensation par un mécanisme d’assurance.

Oui à la révision de la Loi sur l’impôt fédéral direct. L’augmentation des déductions pour enfant et des frais de garde favorisera les familles de la classe moyenne et moyenne supérieure, qui peinent aussi à boucler les fins de mois car elles n’ont droit à aucune subvention ou soutien de la part de l’Etat. Avoir un bon revenu n’est pas un crime et le geste financier modeste envers ces familles est une reconnaissance justifiée de leur contribution essentielle à l’économie et au financement de l’Etat par leurs impôts et taxes.

UDC Jura bernois