17/11/2021
Trois NON le 28 novembre

C'est est un non unanime qui est recommandé contre l’initiative sur la justice, qui vise à faire tirer les juges fédéraux au sort. Le système actuel, qui sélectionne soigneusement les juges dans un processus parlementaire rigoureux, garantit que toutes les sensibilités sont équitablement représentées au Tribunal fédéral. Le hasard n’a rien à faire dans un tel système. Les compétences requises sont toujours examinées avec soin et les partis sont conscients de leur responsabilité pour présenter des personnes capables d’exercer la fonction de juge avec impartialité.

L’initiative sur les soins est quant à elle rejetée à la majorité des membres du comité directeur. La nécessité de valoriser les métiers des soins est unanimement reconnue, mais les moyens pour y parvenir peuvent diverger. En rejetant l’initiative, on permet au contre-projet indirect d’entrer en vigueur immédiatement au 1er janvier 2022. Des investissements massifs seront tout de suite consentis pour la formation notamment. La mise en œuvre de l’initiative, quant à elle durerait encore des années, et une compétence fédérale en matière de salaires pour une seule branche ne serait pas à sa place dans un système qui relève principalement des cantons.

Finalement, une forte majorité du comité recommande de voter non à la modification de la loi covid-19. La base légale du certificat sanitaire s’y trouve et constitue la raison principale du référendum. Malheureusement, cet outil est actuellement utilisé de manière excessive par les autorités pour entraver la vie quotidienne les gens et créer de facto une obligation de se vacciner. Or, les personnes jeunes en particulier ne sont pas menacées, sauf rares exceptions, par une forme grave de la maladie. Il est donc parfaitement excessif d’obliger de fait toutes les personnes de 12 ans et plus à se faire vacciner. Une personne non-vaccinée ne représente pas une menace pour une personne vaccinée, chacun est donc libre de faire son choix en connaissance de cause et doit le rester. Le comité précise qu’il n’est en rien opposé à la vaccination en tant que telle, qui est un moyen important pour éviter la surcharge des hôpitaux, mais que la liberté de choix doit demeurer une réalité. Au nom de la liberté, un non au durcissement de la loi covid-19 s’impose.

UDC Jura bernois